THEVENON Benoit André

Il voit le jour le 24 janvier 1894 à Roche (38). Ses parents sont André et Marie Jeanne née ABEL. Au moment de la guerre il est cultivateur à Roche.
 

Il est incorporé le 16 décembre 1914 au 40e RI. Il effectue sa preparation militaire jusqu'au 12 juillet 1915. Il est alors muté au 112e RI et il rejoint son unité sur front le lendemain vers le bois d'Hauzy et Vienne-le-Château jusqu'au nord.
A partir du 15 aout, il passe en l'arrière au repos vers Neuville-aux-Bois. A partir du 20 août, les unités du 112e sont transportées dans la région de Villers-Cotterêts toujours au repos. Après 9 jours de repis, le 112e  repart vers le front et occupe un secteur vers le moulin Pontoy et le bois des Buttes, réduit à gauche, du 14 septembre au 11 octobre, jusqu'à la ferme du Temple.
Après plusieurs semaines passées en 1ère ligne, le 112e RI passe à l'arrière au repos à l'ouest de Reims.

Le 21 octobre 1915, ils sont transportés à l'Est de Reims en camions et occupe le secteur de la ferme des Marquises et le nord-est de Saint-Léonard jusqu'au 13 novembre.

Le 112e RI est alors retié du front pour une période de repos de 15 jours dans le secteur de Cumières. A partir du 28 novembre, nouvel ordre d'opérations, les 112e est transporté par voie ferrée d'Epernay à Saint-Hilaire-au-Temple. Débarqués à la gare, le régiment va cantonné vers la région de la Croix-en-Champagne.

Du 2 décembre 1915 au 4 mai 1916, ils occupent un secteur vers la cote 196 et le nord des Mamelles.

A partir du 5 mai l'unité est au repos vers le nord de Vitry-le-François.

Le 16 mai, les unités du 112e RI font mouvement vers Daucourt pour rejoindre Verdun en train.

A partir du 1er juin 1916, ils sont engagés dans la BATAILLE DE VERDUN, vers la cote 304 et la corne sud-est du bois d'Avocourt.


Le 22 juin, Benoit est blessé au bras par des éclats d'obus. Il est évacué. Il rejoint le front le 7 septembre avec le 140e RI. Le régiment est repos dans la région de Fisme. Ils partent en train occuper le secteur vers Loivre et Berry-au-Bac.
 

2 janvier – 2 février 1917. – Retrait du front ; repos et instruction vers Ville-enTardenois. A partir du 15, mouvement par étapes vers Neuilly-en-Thelle  ; repos.

2 – 27 février 1917. – Transport par camions vers Hangest-en-Santerre, et occupation d’un secteur entre Chilly et la route d’Amiens à Roye.

27 février – 13 mars 1917. – Retrait du front (relève par les troupes britanniques) ; repos vers Breteuil.

13 mars – 2 avril 1917. – Occupation d’un secteur entre l’Avre et la route d’Amiens à Roye. A partir du 17 mars, poursuite de l’ennemi (REPLI ALLEMAND). Combats de Jussy et d’Hinacourt.

A partir du 21 mars, occupation d’un secteur vers Essigny-le-Grand et le nord de Vendeuil. A partir du 30 mars, en deuxième ligne.

2 – 25 avril 1917. – Retrait du front, mouvement vers Noyon ; repos et travaux. Le 13, mouvement vers Jussy, et le 15, vers Noyon ; repos.

25 avril– 8 mai 1917. – Occupation d’un secteur vers Urvillers et Grugies.

8 – 16 mai 1917. – Retrait du front, mouvement vers Noyon ; puis transport par camions vers Fismes.

16 mai – 28 juin 1917. – Occupation d’un secteur entre la ferme Hurtebise et la route de Paissy à Ailles. Le 20 mai, violente attaque allemande.

28 juin – 24 juillet1917. – Retrait du front ; mouvement vers Lassigny, et à partir du 4 juillet, instruction au camp.

24 juillet – 28 août1917. – Mouvement vers Jussy, puis occupation d’un secteur vers Moy et Urvillers.

28 août – 23 octobre 1917. – Retrait du front, mouvement vers Salency ; repos.

Le 15 septembre, mouvement vers Attichy et à partir du 21, travaux préparatoires vers le moulin de Laffaux, en vue de l’offensive projetée.

23 octobre – 8 novembre 1917. – Engagée dans la BATAILLE DE LA MALMAISON, vers la ferme Mennejean et le moulin de Laffaux. Progression jusqu’à l’Ailette. Organisation des positions conquises vers Anizy-le-Château et la ferme Rosay.

Dès le début des combats Benoît est blessé à la cuisse gauche par des éclats d'obus. Il est évacué.

 

8 novembre – 7 décembre 1917. – Retrait du front et transport par camions dans la région Chamant, Senlis, Gonesse (camp retranché de Paris) ; à partir du 19 novembre, mouvement par étapes vers Senlis ; repos.

7 – 17 décembre 1917. – Mouvement par étapes vers Attichy ; repos..

17 décembre 1917 – 10 janvier 1918. – Transport par VF. d’Attichy, dans la région de Mailly-le-Camp ; repos et instruction au camp.

10 janvier – 15 avril 1918. – Transport par VF., de Mailly-le-Camp, dans la région de Luxeuil ; repos.

A partir du 24 janvier, occupation d’un secteur entre le canal du Rhône au Rhin et Burnhaupt-le-Haut ; à partir du 26 mars, extension du front, à gauche, jusque vers Leimbach.

15 avril – 2 mai 1918. – Retrait du front et repos vers Héricourt et Champagney. A partir du 23 avril, transport par VF. dans les Flandres (région de Dunkerque) ; repos vers Bergues, puis travaux dans la partie sud des monts de Flandre.

2 mai – 7 juin 1918. – Occupation d’un secteur vers le nord de Bailleul et le château de Locre.

Attaques le 4 mai, sur Koutkot et Haegedoorne (3e BATAILLE DES FLANDRES).

7 juin – 7 juillet 1918. – Retrait du front et repos vers Oudezeele. A partir du 26 juin, transport par VF., de Saint-Omer, dans la région de Coulommiers, puis transport par camions vers le front.

7 juillet – 7 août 1918. – Occupation d’une position de 2e ligne vers Prosnes. Du 15 au 18 juillet, éléments engagés dans la 4e BATAILLE DE CHAMPAGNE : Résistance à l’offensive ennemie. A partir du 21 juillet, occupation d’un secteur entre la ferme de Moscou et la Suippe : combats dans cette région.

7 – 27 août 1918. – Retrait du front, repos dans la région Châlons-sur-Marne, Epernay. A partir du 19 août, mouvement par étapes vers Cumières, par Pocancy ; instruction.

27 août – 28 octobre 1918. – Transport par VF. vers Lunéville, et à partir du 2 septembre, occupation d’un secteur vers Domèvre et Leintrey.

28 octobre – 11 novembre 1918. – Retrait du front et repos vers Gerbéviller. Le 11 novembre, mouvement vers Rosières-aux-Salines, en vue de participer à l’offensive en préparation.






Les sources :
Documents iconographiques transmis par Roland Sermet
Première fourragère du 112e...par MEDAN Pierre (19..-.... ; docteur ès lettres)
Historique du 112e RI

 

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