#ChallengeAZ HORIOT Joseph Auguste Stanislas

Lun. 8 Juin 2015

Il naît le 20 novembre 1894 à Lyon. Ses parents sont Firmin et Maria née TRANCOU, habitants d’Eclose au moment de la guerre.
Au moment du recensement, il est acteur et habite Eclose. Le conseil de révision constate son absence. Il est quand même reconnu bon pour le service et inscrit sous le n°118 de la liste cantonale de Saint-Jean-de-Bournay.
Il est incorporé le 1er septembre 1914 au 30e RI. Il arrive au dépôt 5 jours plus tard.[1]
Le 3 avril 1915, il manque à l’appel. Il est déclaré déserteur trois jours plus tard. Il revient volontairement dans son unité 6 jours après. Il passe devant le conseil de guerre de la 28e division d’infanterie et il est condamné à deux ans de prison pour abandon de poste sur un territoire en état de guerre. Il bénéficie d’une suspension de peine[2] Le 3 mai 1915, il est muté au 22e RI.
Manquant à l’appel le 26 février 1916, il est à nouveau déclaré déserteur le 2 mars. Il se présente volontairement à la gendarmerie de Champier le 23 mars. Il est alors arrêté avant d’être ramené au 22e RI trois jours plus tard. Le 26 mai, il est condamné par le conseil de guerre de Lyon à deux ans de travaux publics pour abandon de poste en présence de l’ennemi et désertion à l’intérieur en temps de guerre.  Il est envoyé à la prison du QG de la 28e division d’infanterie le 29 septembre. Entre temps, en juin 1916, il est affecté au 99e RI.
Il est ensuite envoyé, dans le cadre de sa peine, sur les chantiers d’Orléanville le 27 décembre.
Le 23 mars, il s’évade de l’atelier 4 des détenus aux armées, du camp mixte de Teboursouk. Le 30 avril, il est condamné à trois ans de travaux publics.
Le 29 octobre 1917, à 8 heures, il s’évade encore une fois. Considéré comme déserteur, il est arrêté le 3 novembre et ramené à l’établissement pénitencier de Teboursouk, en Tunisie.  Il est de nouveau condamné par le conseil de guerre à trois ans de travaux publics. Il est transféré sur la section de répression des détenus de l’atelier des travaux publics de Bougie (Algérie) puis le 5 mai 1918, sur Alger à destination de la section de répression de Tanggart.
On ne connaît pas la date de son retour au pays, probablement dans les années 1925.
 
 
[1] Fiche matricule n° 1003, classe 1914, recrutement de Vienne, archives départementales de l’Isère, cote n° 1 R 1551
[2] Article 150 du code de justice militaire et de la dépêche ministérielle n° 569 2/10 du 20 septembre 1914

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